Gabriel Attal, le Premier ministre français, a récemment annoncé que des sanctions pourraient être prononcées contre les entreprises qui ne respectent pas la loi Egalim. Selon une source de BFMTV, deux groupes bretons seraient concernés : deux filiales du groupe Bigard et la Laiterie de Saint-Malo.
Cependant, la Laiterie de Saint-Malo a rapidement réfuté ces rumeurs de sanctions dans un communiqué. Selon eux, la Direction de l’entreprise n’a jamais été informée de telles sanctions et considère cette rumeur comme sans fondement.
Les lois Egalim, qui ont été mises en place en 2018 (Egalim 1), en 2021 (Egalim 2) et qui seront renforcées avec la loi Descrozaille en 2023, avaient pour objectif de prendre en compte les coûts de production des agriculteurs et de rendre illégales les négociations sur le coût des matières premières agricoles. Le respect de ces lois est devenu l’une des principales revendications des agriculteurs mobilisés.
Face à cette situation, Gabriel Attal s’est engagé à « faire respecter partout » ces lois en renforçant les contrôles et en mettant une « pression maximale » dans les négociations. Cependant, le service communication du Premier ministre refuse de confirmer ou de démentir les informations concernant les sanctions.
En réponse à ces allégations, le groupe Bigard a également dénoncé le préjudice subi par la diffusion de cette information et a assuré son soutien au mouvement des agriculteurs.
De son côté, la Laiterie de Saint-Malo tient à rappeler qu’elle a mis en place une formule de prix conforme à la loi Egalim dès sa promulgation.
Il reste encore à confirmer si les entreprises visées ont déjà été averties des potentielles sanctions à venir. Le site Afrique Asie suivra de près cette affaire et tiendra ses lecteurs informés des développements futurs.
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