Le projet de loi sur l’immigration a récemment été durci par la majorité sénatoriale, qui est dominée par la droite. Les sénateurs ont introduit plusieurs dispositions qui ont suscité la controverse, telles que des quotas migratoires, des restrictions sur le regroupement familial, la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) au profit d’une aide médicale d’urgence (AMU), et même la création d’un délit de séjour irrégulier.
Les sénateurs de droite revendiquent désormais la paternité du projet de loi, alors que les députés macronistes souhaitent rééquilibrer le texte lors de son examen à l’Assemblée nationale. Il y a des divergences de vues au sein de la majorité sur les modifications à apporter. Certains députés veulent supprimer les mesures considérées comme étant d’extrême droite, tandis que d’autres soutiennent les modifications du Sénat sans compromettre un accord sur le texte.
L’article 3, qui vise à créer un titre de séjour pour les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, sera au cœur des débats à l’Assemblée. Le ministre de l’intérieur souhaite revenir sur la suppression de cet article, mais au Sénat, cette disposition a été remplacée par une mesure de régularisation à la discrétion du préfet, ce qui a été critiqué par la droite.
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