Les prix mondiaux du riz ont atteint leur plus haut niveau depuis quinze ans, avec une augmentation de 9,8% en août par rapport au mois précédent, selon un rapport de la FAO. Cette hausse des prix s’explique en grande partie par l’interdiction d’exportation de riz blanc non basmati imposée par l’Inde, qui représente 40% du commerce mondial du riz.
L’Inde a pris cette mesure pour préserver suffisamment de riz pour sa population et limiter l’inflation. Cette décision a un impact significatif sur le marché mondial, car l’Inde exporte vers l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient. De plus, une taxe à l’exportation de 20% sur le riz étuvé a également été mise en place.
La Chine et l’Inde détiennent près de trois quarts des stocks mondiaux de riz, qui devraient atteindre leur niveau le plus élevé jamais enregistré d’ici 2023-2024. Cette situation a incité de nombreux États et acteurs du marché à conserver leurs stocks ou à renégocier leurs contrats, en raison des incertitudes quant à la durée de l’interdiction indienne.
Les conséquences de cette hausse des prix sont déjà visibles dans certains pays. Par exemple, les Philippines vont signer un accord avec le Vietnam pour sécuriser leurs importations de riz pour les cinq prochaines années.
Malgré cette augmentation des prix du riz, les prix alimentaires mondiaux dans leur ensemble ont légèrement baissé le mois dernier, en raison de la baisse des prix des céréales, des huiles végétales, de la viande et des produits laitiers. Cependant, il est important de noter que cette baisse n’a pas suffi à compenser la hausse des prix du riz.
En conclusion, la hausse des prix mondiaux du riz, notamment due à l’interdiction d’exportation de l’Inde, suscite des inquiétudes quant à l’approvisionnement alimentaire dans de nombreux pays. Les mesures prises par certains États et acteurs du marché, tels que la conservation des stocks ou la renégociation des contrats, témoignent de l’incertitude quant à la durée de cette situation.
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