L’imam Abdelali Mamoun de la Grande Mosquée de Paris s’est excusé après avoir remis en cause le nombre d’actes antisémites en France. Il a déclaré qu’il ne remettait pas en doute l’explosion du nombre d’actes antisémites, mais a rejeté la faute sur la journaliste Apolline de Malherbe.
Lorsque la journaliste lui a donné le chiffre, il a été choqué car il ne le connaissait pas. Le bilan des actes antisémites a ensuite été mis à jour et recense désormais 1 518 actes. L’imam a précisé qu’il voulait simplement obtenir des détails sur ces actes.
Sa sortie a provoqué l’indignation du président du Crif, Yonathan Arfi, qui a demandé des sanctions. La Grande Mosquée de Paris s’est désolidarisée de l’imam et a précisé qu’il s’exprimait à titre personnel.
Dans une déclaration officielle, l’imam Abdelali Mamoun de la Grande Mosquée de Paris a présenté ses excuses après avoir remis en cause le nombre d’actes antisémites en France. Il a affirmé ne pas remettre en question la gravité de la situation, mais a accusé la journaliste Apolline de Malherbe d’être responsable de cette confusion.
Lors de l’interview diffusée sur une chaîne de télévision, la journaliste a informé l’imam du chiffre alarmant de 1 518 actes antisémites répertoriés. L’imam a réagi avec surprise, affirmant ne pas être au courant de cette hausse importante.
Face à l’indignation suscitée par ses propos, l’imam a tenu à préciser qu’il souhaitait simplement obtenir davantage d’informations sur ces actes antisémites. Il a insisté sur l’importance de comprendre la nature de ces incidents et d’y apporter des solutions adaptées.
Cependant, Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a vivement réagi et a demandé des sanctions à l’encontre de l’imam pour ses propos controversés. Il a condamné toute tentative de banalisation ou de minimisation des actes antisémites, rappelant que cela doit être combattu sans relâche.
La Grande Mosquée de Paris a rapidement pris ses distances vis-à-vis des déclarations de l’imam, soulignant qu’il s’exprimait à titre personnel et que ses propos ne reflétaient en aucun cas la position officielle de la mosquée. Elle a réaffirmé son engagement ferme dans la lutte contre toutes formes de discrimination et d’intolérance.
Ces événements soulignent la sensibilité du sujet des actes antisémites en France et la nécessité de lutter contre ce fléau qui menace la cohésion sociale. Les actions de sensibilisation et d’éducation sont cruciales afin de promouvoir le respect mutuel et la compréhension entre les différentes communautés.
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