Le Conseil d’Etat a rendu sa décision mercredi sur les manifestations propalestiniennes. Selon cette décision, les préfets devront évaluer chaque cas individuellement afin de décider si une interdiction de manifestation est justifiée en raison du risque de troubles à l’ordre public. Le Conseil d’Etat a souligné qu’il ne peut y avoir d’interdiction générale basée sur un ordre du ministre de l’Intérieur.
Cette décision fait suite à la saisie du juge des référés du Conseil d’Etat par le Comité action Palestine, suite à la note du ministre de l’Intérieur qui interdisait toutes les manifestations de soutien à la cause palestinienne. Bien que le recours en urgence ait été rejeté, le juge des référés a rappelé que les interdictions doivent être décidées au cas par cas par les préfets.
L’avocat du Comité action Palestine a souligné que le juge a confirmé que les manifestations propalestiniennes ne peuvent pas être systématiquement interdites. Les préfets devront donc justifier les raisons spécifiques pour lesquelles une manifestation doit être interdite. Cette décision vise à garantir le respect du droit de manifester tout en assurant la sécurité publique.
Cette décision du Conseil d’Etat suscite des réactions mitigées. Certains saluent cette décision en tant que victoire pour la liberté d’expression et le droit de manifester, tandis que d’autres expriment leurs préoccupations quant à la sécurité et la possibilité de troubles lors de ces manifestations propalestiniennes.
Il reste maintenant à voir comment les préfets appliqueront cette décision et quels critères ils utiliseront pour décider d’interdire ou non une manifestation. Cette décision aura certainement un impact sur l’évolution du mouvement de solidarité avec la Palestine en France et sur les futurs rassemblements propalestiniens.
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